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Addictions

Dernière mise à jour : 23 avr. 2018

Vous trouverez ici quelques informations concernant les addictions sans substances.

Jeux vidéo, jeux d'argent, sexe, travail..des addictions comme les autres ?


Résumé, article de l'Inserm : Voir lien : http://editions.inserm.fr/zh5/119850#p=21

Les addictions sans substance (jeux vidéo, jeux d’argent, sexe et travail) génèrent des comportements problématiques. Cependant leur classification comme addiction questionne, car elles ne sont pas cause de mortalité. Mais leurs conséquences questionnent.

Aussi, il y aurait addiction en présence « d’une souffrance personnelle, d’une plainte du sujet, ou d’une altération importante de son fonctionnement social dans la vie quotidienne »..


Le nouveau critère diagnostic : L’envie irrépressible (ou « craving ») montre la relation de Contrainte à un produit.


Seuls les troubles liés aux jeux d’argent sont inscrits au DSM V, contrairement aux autres (jeux video, sexe et travail)..


- Le jeu vidéo : plus une béquille qu’une drogue : « il y a derrière une personne « addict » un jeune qui refuse de se confronter à ses peurs. »


« L’ado bénéficie d’une distraction par rapport à ses difficultés, d’une reconnaissance par ses pairs et d’une illusion de contrôle absolu ».

Aussi, les parents font fausse route en restreignant les jeux pour s’attaquer au problème, car en réalité, devant leur écran, c’est le seul endroit où ces jeunes se sentent bien.


Il est nécessaire en présence d’un ado qui passe nuits et jours entiers devant l’écran, de chercher s’il ne s’agit pas d’une phobie sociale non encore repérée. »


Thérapie : Faire prendre conscience à l’enfant de ce qui l’effraie et le confronter à ses peurs, puis consolider le changement..


- Addiction au sexe : elle est très complexe, et résulte surtout d’un manque à combler. Il ne s’agira pas d’un trouble addictif, mais il sera noté du côté de « l’hypersexualité »..

- Addiction au travail : ou ERGOMANIE, correspond à un besoin incontrôlable de travailler, cependant, ce n’est pas l’employeur qui va s’en plaindre. Alors même que le sujet peut en souffrir.


Etudes de M. Lejoyeux et M. Weinstein, montrant des modifications dans le circuit de la récompense (dopamine).


La conjugaison entre jeux d’argent, cigarette et alcool entraînerait une perte de motivation pour les préoccupations principales de la vie, au détriment de la recherche de récompense monétaire. (qui en principe, pour un sujet normal, est au second plan)..



SOINS : la psychothérapie. 5 étapes :


- La pré-contemplation ( le patient considère qu’il n’a pas de problème),

- La comtemplation (il reconnait qu’il a un problème),

- La préparation au traitement,

- Le traitement,

- La maintenance.


Une médication pourra être associée..


Selon M. Lejoyeux : Il s’agit de trouver son plaisir ailleurs que dans l’addiction Livre : « Réveillez vos désirs – Vos envies et vos rêves à votre portée » : selon lui, pour sortir d’une addiction, ce n’est pas en l’interdisant, mais en retrouvant des désirs qui ne sont ni addictifs ni nocifs »


CRITERES DSM VLa dépendance est un mode d’utilisation inapproprié d’une substance, entraînant une détresse ou un dysfonctionnement cliniquement significatif, comme en témoignent trois (ou plus) des manifestations suivantes, survenant à n’importe quel moment sur la même période de douze mois :

  1. Tolérance, définie par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : a. Besoin de quantités nettement majorées des la substance pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré ;  b. Effet nettement diminué en cas d’usage continu de la même quantité de substance. 

  2. Comme en témoigne l’une ou l’autre des manifestations suivantes : a. Syndrome de sevrage caractéristique de la substance ;  b. La même substance (ou une substance apparentée) est prise dans le but de soulager ou d’éviter les symptômes de sevrage. 

  3. Substance souvent prise en quantité supérieure ou sur un laps de temps plus long que ce que la personne avait envisagé

  4. Désir persistant ou efforts infructueux pour réduire ou contrôler l’utilisation de la substance ;

  5. Temps considérable passé à faire le nécessaire pour se procurer la substance, la consommer ou récupérer de ses effets ;

  6. Importantes activités sociales, occupationnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduites en raison de l’utilisation de la substance ;

  7. Poursuite de l’utilisation de la substance malgré la connaissance de l’existence d’un problème physique ou psychologique persistant ou récurrent déterminé ou exacerbé par la substance.

Préciser :

  • Avec dépendance physique : signes de tolérance ou de sevrage (item 1 ou 2 présents) ;

  • Sans dépendance physique : pas de signes de tolérance ou de sevrage (item 1 ou 2 absents).

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